Aujourd’hui, nous voudrions vous présenter Marie et Éloïse, les Sœurs Poppins. Leur concept : la décoration intuitive : alternative originale au métier classique d’architecte intérieur. Leur but est de mettre en scène des intérieurs adaptés aux besoin de chacun en usant des matériaux et d’objets issus de l’économie circulaire.
Nous sommes convaincus par les effets positifs que notre intérieur peut avoir sur notre équilibre. C’est dans cette optique que nous avons interviewé les Sœurs Poppins. Elles nous emmènent dans leur univers qui met en avant l’économie circulaire.
Nous avons déjà évoqué les bienfaits d’une maison rangée et organisée, la surconsommation qui règne en maître et comment être heureux avec moins. Notre échange avec Marie et Éloïse va dans ce sens. Nous vous laissons découvrir la suite :
Posséder moins nous rend heureux
Thierry : Bonjour Marie, Bonjour Éloïse.
Katja : Nous sommes heureux de vous avoir avec nous « les Sœurs Poppins » pour notre première interview. Un grand merci pour cet honneur. Votre leitmotiv c’est « posséder moins nous rend heureux ». Pouvez-vous nous expliquer cette aspiration ?
Marie : En fait, j’étais architecte d’intérieur depuis 2002. J’exerçait mon métier sur les chantiers et j’étais gênée par la production de déchets du monde de la construction. J’ai donc souhaité un petit peu voir les choses différemment et j’ai ralenti.
J’ai enseigné mon métier en cours du soir aux adultes et c’est là que j’ai rencontré Éloïse. On avait les mêmes valeurs concernant cet aspect écologique et ça nous a rapprochés. Et puis on a travaillé toutes les deux dans ma boutique vintage de récupération, Estelle et Gaston Moutarde. Donc depuis octobre 2016 on travaille ensemble.
Et comme je suis architecte d’intérieur et home organiser et Éloïse est décoratrice d’intérieur et coloriste, c’était assez naturel en fait de faire ce constat et de dire qu’on voulait continuer à travailler ensemble. Nous voulions porter un projet qui parle de l’aménagement intérieur mais axé sur l’économie circulaire.
Katja : Donc, “posséder moins nous rend heureux” c’est vraiment axé pour avoir moins d’objets dans nos habitats ?
Marie : Oui. En découvrant le home organising toutes les 2 via la magie du rangement de Marie Kondo et aussi via Elodie Wery. Je me suis formée auprès d’Elodie Wery et c’est vrai que c’était pour nous un outil en fait.
Katja : Peux-tu nous expliquer en quelques mots ce que ça veut dire le home organising ? Parce que je ne suis pas sûre que le terme soit bien connu chez tout le monde aujourd’hui.
Marie : Pour nous, le home organising signifie le désencombrement des habitations et ça passe par un tri de nos possessions. En fait, quand on se sépare d’une grande quantité des objets qu’on n’utilise plus, qui sont inutiles, cassés, démodés ou incomplets … et bien on va vers une dépossession. Et on va vers une consommation plus consciente qui va vers l’écologie.
Le processus qui s’installe ne traite pas que du rangement et du désencombrement de la maison mais il touche toutes les facettes de notre vie. On prend donc la direction d’une dépossession, d’une décroissance qui est vraiment à l’opposé du concept de société de consommation.
La décoration intuitive
Thierry : D’accord ! Donc c’est une approche qui tend vers le minimalisme ?
Marie : Oui, mais quand on parle de minimalisme parfois ça peut effrayer certains. C’est pour ça que nous au sein des Sœurs Poppins, on joue sur deux thématiques fortes qui sont la dépossession avec le home organising d’un côté et la décoration qu’on a nommée intuitive de l’autre côté. Pour nous la décoration intuitive, c’est réaliser la décoration de son habitation à partir de ce qu’on a, de ce qu’on est et de ce qu’on possède déjà. En ayant vraiment une réflexion sur ce qu’on achète. C’est-à-dire aller vers la récupération, l’économie circulaire et le réseau ressources. Essayer de ne pas produire du neuf pour créer sa décoration.
Katja : Peut-on dire en résumé que pour se sentir mieux chez soi, dans sa maison on passe par un désencombrement ? On trie ses affaires pour se séparer des choses qui n’ont plus leur place dans notre maison pour nous rendre heureux ? Mais dans le respect de l’écologie, donc on se tourne vers des objets qu’on a déjà à la maison ? Je ne vais donc pas courir au prochain magasin pour m’acheter plein de boîtes pour super bien ranger tout ce que j’ai encore dans ma maison.
Marie : C’est en effet tout le contraire. C’est vraiment se dire : « qu’est-ce que j’ai ? ». Notamment toutes ces boîtes que nous possédons déjà parce qu’on peut les réutiliser. Elles peuvent nous aider dans le rangement futur. C’est prendre conscience de tout ce qu’on possède.
Les choses qui sont vraiment inutiles, qu’on n’utilisera plus jamais, on s’en débarrasse de différentes façons. Cela ne veut pas dire qu’on les jette. Dans notre culture c’est difficile de jeter. Mais on s’en débarrasse, elles sortent de chez nous. On a moins de choses et on les apprécie. On passe plus de temps avec. On ne les perd pas parce qu’on n’a qu’un seul exemplaire. Ces choses deviennent précieuse parce qu’on s’est débarrassé de tous les doublons. On a choisi celles qu’on voulait…
Katja : C’est une belle approche en fait !
Thierry : Et donc le but évidemment, c’est de freiner la production de masse. Tu parlais de la société de consommation ou l’on possède des objets en triple ou en quadruple et, à chaque fois qu’on achète, on continue d’alimenter la machine qui produit.
Marie : C’est un cercle vicieux. A partir du moment où notre maison est encombrée, on ne sait plus ce qu’elle recèle. Donc, par raccourci, on va acheter un nouvel objet alors qu’on sait pertinemment qu’on l’a déjà. On ne sait juste plus où il est parce qu’il est enfoui dans notre bazar.
Trier ses affaires pour mieux s’organiser en tant que maman
Katja : Éloïse, dis-nous si l’on se trompe mais toi, justement, tu es passée par tout ce procédé. Tu es maman d’une fille ?
Éloïse : C’est juste, oui, une petite fille de 4 ans.
Katja : Tu étais à un moment dans ta vie de maman ou tu devais gérer la maison, l’organisation de votre famille… Ton mari était souvent absent parce qu’il travaille la nuit.
Éloïse : Oui, en fait, il travaille en shift de 12h pendant la nuit. Au départ, il travaillait du côté de Bruxelles. Maintenant, il travaille à la maison. Cela a un peu compliqué les choses. C’était vraiment très compliqué. C’est toute une organisation quand le mari n’est pas là toute une partie de la soirée de la nuit et de la matinée. Je me suis retrouvée complètement débordée. Être maman et avoir une famille ça ne s’apprend pas. C’était très compliqué.
Katja : Oui, je confirme, nous aussi, on a 2 enfants donc, en effet, ce n’est pas facile tous les jours et on apprend au fur et à mesure. Donc toi justement, tu parles de la difficulté de t’organiser. Tu étais complètement dépassée donc quel fut alors ton déclic de te dire : je dois faire quelque chose dans ma maison pour sortir de ce débordement …
Thierry : Y a-t-il eu un flash ? Un déclic qui s’est produit où tu t’es dit : il faut que je réalise ça ou ça ?
Éloïse : Oui, en fait je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, que je devais agir. Je ne savais pas comment m’y prendre. C’est Marie qui m’a invitée à un atelier de Home organising. Et je pense que c’est là que j’ai eu un gros déclic. Je me suis dit : “mais en fait c’est ça que je dois faire”. Et d’ailleurs le lendemain je prenais le taureau par les cornes et je commençais à désencombrer chez moi. Marie est venue m’aider à plusieurs reprises. On a commencé par la chambre puis la cuisine … tout y est passé au final.
Katja : Ça fait un grand bien alors de faire ce tri dans tous ses possessions ?
Éloïse : Oui, oui, ça ça fait un bien fou quand on voit toutes les caisses qui partent de l’habitation. C’est un vrai soulagement en fait parce qu’on se rend bien compte que tous ces objets on n’en a absolument pas besoin. Ils ne sont pas nécessaires au fonctionnement de notre quotidien donc ça fait vraiment un bien fou et ça m’a libérée dans l’organisation de mon quotidien.
Thierry : Et depuis, tu constates un réel changement, une amélioration ?
Éloïse : Oui, bien sûr. Déjà rien que pout tout préparer le matin. C’est complètement différent parce que tout est organisé. Je sais exactement où tout se trouve, mon mari et ma fille aussi. Elle a appris à ranger aussi parce qu’on est passé aussi par sa chambre. On lui a mis de petites étiquettes avec des dessins. Elle sait où tout doit aller. On lui donne des consignes claires. On s’est dit que ça servait à rien lui dire da ranger sa chambre si elle ne sait pas ce que ça veut dire. Tous ces trucs et astuces, ça change le quotidien et cela aide à avoir un intérieur beaucoup plus ressourçant.
Katja : Donc ta fille est devenue beaucoup plus autonome si j’entends bien ?
Éloïse : Oui.
Thierry : Donc l’impact de toutes ces modifications sur les habitants et sur vous en tant que parents a été super bénéfique ?
Éloïse : Oui, c’est la surcharge mentale qui est éliminée en fait.
Katja : Super ! Marie, toi tu as aidé dans ce processus ? C’est toi qui a amené Éloïse à cet atelier tu disais ? C’est toi qui a aussi aidé dans la phase de tri et de rangement.
Marie : Oui, en fait, on est amies. On travaille ensemble et on parle beaucoup. Elle s’était confiée à moi qu’elle était débordée par ses tâches ménagères, notamment le linge. Elle avait du mal à gérer le linge et comme l’atelier parlait justement du cycle du linge, je lui ai proposé de m’accompagner.
Elle a vraiment eu un déclic, je l’ai vu lors de l’atelier. Elle était complètement libérée en discutant avec ces femmes et ces hommes. Tout le monde a été bienveillant et j’ai eu l’impression vraiment qu’il y avait un avant et un après cet après-midi là. Et puis comme j’avais déjà testé chez moi notamment l’organisation du linge, je me suis proposé de le faire avec elle, de ne pas la laisser toute seule. J’étais en arrêt maladie à ce moment-là et donc j’avais plus de temps pour moi que si j’avais été au travail. Et donc je lui proposé de lui donner un coup de main et ça a pris du temps. C’est vrai qu’il y avait un gros encombrements, un vrai nœud avec le linge mais qui, une fois qu’il a été résolu, n’est plus un problème maintenant.
Thierry : Très bien ! Donc c’est une belle histoire avec une belle, pas tout à fait fin, mais une belle histoire de continuation dans le rangement et dans l’harmonie.
Katja : Et ce qui est intéressant c’est, qu’en fait, le problème était la gestion du linge. J’entends que ce n’était pas : j’ai trop de choses dans ma maison. C’est simplement je m’en sors pas dans mon organisation. Je ne sais pas comment gérer mon linge, c’est une corvée imposante et que la solution derrière est finalement bien de s’occuper de la maison. Donc d’avoir moins de possession et la rendre plus jolie dans son rangement, plus organisationnelle, plus fonctionnelle, plus agréable pour en fait finalement avoir réglé le problème du linge. Ça, c’est super intéressant parce que, à mon avis, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas conscients que la solution de base est de trier ses affaires.
Thierry : C’est un peu comme quand on va chez le kiné. On a mal au pied mais, en réalité, c’est parce qu’on se rend compte qu’on est bloqué dans dos.
Éloïse : Oui, oui, c’est ça.
Les Sœurs Poppins
Thierry : Passons maintenant aux Sœurs Poppins ! J’ai une question un petit peu particulière. Je me suis demandé, les Sœurs Poppins, d’où est-ce que cela peut bien venir ? Est-ce du fait que toi Marie, tu es une as du rangement donc c’est un peu comme Marie Poppins ?
Marie : Pas tout à fait ! De base, je n’ai pas le gène du rangement. Je pense que je suis organisée mais je n’ai pas le gène du rangement. J’ai appris à le faire.
Non, en fait, les sœurs Poppins c’est … on s’est réunies toutes les deux. On s’est dit : on va trouver un nom à cette association et on voulait quelque chose qui fasse penser à l’efficacité immédiate. C’est un peu comme un coup de baguette magique. On l’avait testé et on s’était rendu compte que ça offrait des bienfaits immédiats. Et donc on voulait vraiment avoir un nom qui exprime ce concept. On voulait aussi exprimer une bienveillance. C’est-à-dire qu’on n’est pas dans le jugement mais vraiment là pour guider les gens, pour les soutenir. On avait envie d’un mot qui exprime ce soutien, cette bienveillance et donc on a pensé aux sœurs. Souvent les sœur s’épaulent, on voit la notion de famille, de de bienveillance.
Mais c’était « LES » parce qu’on voulait montrer qu’on est une équipe. On travaille à deux mais on a aussi du renfort. Mon petit frère et mon compagnon qui viennent en renfort. On voulait vraiment exprimer une équipe. Donc “LES” pour l’équipe, “Sœurs” pour la notion de bienveillance et “Poppins” : l’histoire de la baguette magique.
Katja : Et donc, si on fait appel aux Sœurs Poppins, en quoi est-ce que vous pouvez nous aider à rendre la maison agréable pour se sentir mieux derrière dans notre organisation ?
Marie : On va d’abord questionner la famille. Qui fait partie de cette famille ? Quelles sont leurs habitudes ? Les bonnes habitudes, les mauvaises habitudes. Essayer de comprendre comment fonctionne la famille pour comprendre d’où vient le problème quel qu’il soit.
Ensuite on va faire le tour de la maison pour comprendre la maison. Pour voir quels sont ses atouts, quelles sont ses contraintes qu’on va pouvoir améliorer. On part donc vraiment de l’existant et puis on regarde aussi ce qu’ils possèdent, c’est à dire est-ce qu’il y a des choses intéressantes à conserver ? Quelles sont les choses qu’ils aiment et dont ils ne veulent pas du tout se séparer ? Et on compose avec ça. On définit aussi un thème qui leur plaît en termes de style décoratif et on essaie un maximum de leur proposer où de les guider vers des solutions issues de l’économie circulaire.
Donc, tout le réseau « ressources » : les magasins de 2e main, les magasins qui viennent des ressourceries. Ou, on les guide vers d’autres personnes qui eux customisent des meubles, font du garnissage, réalisent des tentures avec du tissu recyclé… Enfin voilà on essaie vraiment d’offrir un plus, une plus-value pour rester en accord avec nos valeurs et donc leurs valeurs aussi qui sont : minimiser leur impact sur l’environnement même aussi dans leur décoration.
Thierry : Alors, le dernier point, l’aspect couleurs, on pense que c’est plutôt Éloïse qui est coloriste, c’est ça ?
Éloïse : Oui, c’est ça.
Thierry : Et donc, quel est le rôle des couleurs dans une maison ? Quel est l’impact des couleurs sur une maison et sur le bien-être ?
Éloïse : Il y a un impact énorme. D’ailleurs, on en parle en ateliers, on parle de la psychologie des couleurs. Il n’y a rien à faire, les couleurs ont un apport dans nos humeurs, nos émotions et c’est super important de choisir la bonne couleur selon sa personnalité, selon la personnalité de la famille. Ça va faire énormément dans la manière où la famille va fonctionner et ensuite va se sentir dans la maison. Il faut faire très attention aux couleurs qu’on va mettre chez soi.
Un livre pour aider à réaliser l’intérieur de ses rêves, sans travaux
Thierry : Très intéressant ! Tout ça nous amène en partie à l’objet de notre interview : c’est que, fortes de toute cette expérience, vous avez décidé de vous lancer dans la rédaction d’un livre, c’est bien ça ?
Marie : Oui. Il était dans nos cartons. Ça faisait un bout de temps, enfin, c’était dans nos projets en tout cas. Avec le confinement, le fait qu’on ne puisse plus avoir autant d’ateliers, qu’on en puisse plus rencontrer autant de personnes, les rassembler, on avait plus de temps et on a saisi l’opportunité du confinement pour écrire la façon dont on voyait les choses. On avait vraiment envie de le coucher sur papier. On a donc structuré nos idées. On a vraiment conceptualisé notre façon de faire, notre processus, toutes les deux. On s’est partagé les tâches pour gagner du temps.
Moi, j’ai rédigé vraiment le texte et fait la mise en page. Et Éloïse a renoué avec une passion enfouie, l’illustration.
Thierry : Il va s’adresser à qui le livre ?
Marie : Il s’adresse à toute personne qui a envie de faire une décoration chez soi, un aménagement chez soi ou un tri chez soi. En ayant une méthode et en suivant des conseils, un processus étape par étape. Ça s’adresse aux gens qui ont envie de faire participer tous les membres de leur famille à l’élaboration de l’ambiance décorative de la maison ou du tri ou de l’aménagement.
Encore une fois c’est ce sont ces 3 étapes là que l’on explique en détail. Je pense que ça peut faire plaisir aussi aux gens qui veulent apprendre vraiment à le faire plus éco-consciemment donc de façon plus éco-responsable.
Thierry : Super ! Et pour réaliser ce bau projet, vous avez lancé un crowdfunding ?
Marie : Oui, exactement. Nous voulons auto-produire notre livre “Ma déco en mode ECO”. Pour réaliser ce rêve nous avons besoin de 200 préventes.
Katja : Nous vous souhaitons beaucoup de succès pour votre projet !
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Pour soutenir la réalisation de Ma déco en mode ECO
Nous espérons que cette interview vous a plu et que l’approche par le biais d’un invité, spécialisé dans son domaine, est intéressant pour vous.
Si vous voulez connaitre plus sur les Sœurs Poppins, c’est par ici :
le site web soeurspoppins.be
la chaine YouTube
Et bien sûr, si vous voulez les soutenir dans la réalisation du livre Ma déco en mode ECO, vous pouvez vous précommander votre exemplaire ici. Dépêchez-vous car le crowdfunding court jusqu’au 16 décembre 2020 !
Vie Quatresixquatre
Formidable ! Je ne savais pas que Marie Poppins avait une sœur. Plus sérieusement, il y a tant à récupérer et à réinventer sans même sortir de chez soi. Une fois trié tout ce qui ne sert à rien, faire la liste de ce qui nous manque et imaginer comment utiliser le premier tas pour créer les éléments du deuxième. A faire en vacances avec les enfants. Fou-rire garanti.
Katja & Thierry
Génial. J’achète ! 🙂
Maëva
Top ton article. J’adore le format interview, je trouve ça hyper vivant c’est top. Leur concept est top, il faut arrêter d’entasser et de toujours acheter plus.
Nicolas
Très belles rencontres ! Tellement dans l’air de temps de faire pareil voire mieux avec ce que l’on possède déjà. Adapter ce principe à la déco d’intérieur est parfaitement cohérent avec mes valeurs et mes aspirations. Merci donc pour ces belles rencontres
Shirley
Excellent interview ! Je ne connaissais pas ces deux dames, mais je suis convaincu par leur démarche. Je tente depuis plusieurs années de désencombrer notre intérieur. J’essaye d’acheter uniquement ce qui me sera utile (même s’il m’arrive de craquer), je vais prioriser le 2ème main aussi. Et pour le rangement, en lisant cet témoignage, ça m’a rappelles que j’ai utiliser un simple carton en guise de panier à couches lavable. Comme quoi, tout est possible.
Katja & Thierry
😉
Dératisation Diogène
“Posséder moins nous rend heureux”… on dit que l’argent ne fait pas le bonheur.